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 ALEKSANDR △ i want you to hit me as hard as you can.

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Aleksandr Stoyanovich
Aleksandr Stoyanovich
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we're god's unwanted children ? so be it

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MessageSujet: ALEKSANDR △ i want you to hit me as hard as you can.   ALEKSANDR △ i want you to hit me as hard as you can. EmptyLun 7 Mai - 1:59





Je suis né le vingt-six septembre mille neuf cent quatre vingt quatre dans les bas-fonds de Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine. Mon dégoût pour la race humaine, pour ma décadence, pour mon être et ceux qui m'entourent, se fait de plus en plus fort, de plus en plus puissant, destructeur, chaque jour qui passe. Je me complais dans la médiocrité de la condition humaine, j'en oublie le temps, qui s'écoule et se coule sur les morts vivants que nous sommes. Je hais tant les choses que je joue l'indifférence, je ne sens plus, je ne vois plus, je flotte dans la marée de vos quotidiens, l'insensible voyageur. Mes défauts et mes qualités ? Aucun être ne peut être aussi aisément descriptible. Que suis-je ? Je suis quelqu'un de détruit, profondément heurté, jusqu'à la moelle, torturé, désireux, rebelle et inventif. Je passe mon temps à observer, sans mot, juste pour le plaisir de voir agoniser un monde qui ne tente même plus de se relever. Mais je me bats aussi, souvent, trop peut-être, c'est à croire que je suis un peu masochiste, j'aime prendre des coups presque autant que j'apprécie d'en donner. Je suis cruel, hautain, méchant, c'est dans ma nature, ce n'est pas un jeu ou une image que je m'amuse à donner, pourtant au fond je suis plus humain que je ne veux bien l'avouer, certaines qualités tentent de percer mes travers, mais je les endors, je ne suis pas prêt à me laisser au jeu des sentiments et de la compassion. Je suis homme à détester la terre entière, et celle-ci me le rend plutôt bien. Vous me croiserez toujours avec cet air perdu, un peu décalé. Je me mords la joue quand je suis énervé et j'ai tendance à fixer les gens, tant que ça en devient gênant pour la personne qui prend souvent la fuite alors que je reste impassible. Organisateur de combats de boxe illégaux, de paris et autres jeux de ce genre, je ne perds jamais, je sais comment les matchs vont finir, c'est bien pour ça qu'ils sont illégaux, je décide du gagnant et de qui se couche, bien que certains soirs je laisse le talent choisir le vainqueur, mais ce sont évidemment des rounds où je ne joue rien. Accessoirement, je suis également propriétaire de plusieurs fight club, directement lié à mes autres activités, que je couvre en étant légalement propriétaire d'un bar, le Thunderstruck, et de plusieurs garages. /los bandoleros
Pseudo Sevenways Prénom Laura Âge 19 Sexe Right now ? Pays Neverland. Comment es-tu tombé(e) ici ? Je suis tombée de la page d'un livre. Et t'en penses quoi ? ALEKSANDR △ i want you to hit me as hard as you can. 3434240975 ALEKSANDR △ i want you to hit me as hard as you can. 3434240975 Présence Je suis toujours dans le coin, même quand on me voit pas ALEKSANDR △ i want you to hit me as hard as you can. 2235043811 Avatar Ryan Gosling ALEKSANDR △ i want you to hit me as hard as you can. 3209671710




Dernière édition par Aleksandr Stoyanovich le Mar 8 Mai - 11:59, édité 1 fois
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Aleksandr Stoyanovich
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MessageSujet: Re: ALEKSANDR △ i want you to hit me as hard as you can.   ALEKSANDR △ i want you to hit me as hard as you can. EmptyLun 7 Mai - 1:59




- J’vais lui arranger sa gueule de bosniaque à ce petit con ! que j’entends hurler à pleins poumons un peu plus loin dans la salle alors que je tire une dernière fois sur ma cigarette, jetant un coup d’œil rapide au ring, un homme gît en son centre, immobile, les yeux fermés, transpirant, dégoulinant de sang. Il est au sol parce que j'en ai décidé ainsi, qu'il aurait perdu bien plus que deux mille dollars s'il avait joué au plus malin avec moi. Le hangar est baigné d'une lumière rougeâtre, tamisée et d'une moiteur étouffante. Je m'dirige vers le mec qui s'égosille en osant contester les résultats, en m'insultant, moi. Il faut être suicidaire ou manquer carrément de jugeote pour s'en prendre à mes combats. Je rentre dans le cercle qui venait de se former autour de cet idiot. Je souris, il me regarde avec une colère non dissimulée et à mesure que mon sourire s'agrandit je sens la rage qui s'empare de lui. Je ne suis pas du genre que l'on énerve aussi facilement, je suis plus réfléchi que je veux bien l'admettre, j'ai le sang froid, glacial même, mais je ne recule surement pas devant une bagarre. Pas un soupir autour de nous, juste le souffle enragé du mauvais perdant, j'ouvre les bras. - Et bien qu'est-ce que tu attends ? que je lui lance, lueur de malice dans le regard. Il jette un coup d'œil à l'assemblée qui nous observe et s'élance vers moi, son poing vient s'écraser violemment sur ma mâchoire. Je me redresse et lui renvoie le coup, de toutes mes forces, imaginant qu'il s'agit de mon père, mes frappes sont toujours plus puissantes quand je crois lui foutre une raclée, à lui, comme il y a onze ans. 

Il me frappe, encore, les abus sont passés, je suis devenu trop vieux, alors c'est avec les coups qu'il se soulage, c'est sur mon corps d'adolescent qu'il s'acharne, les bleus sur mon torse se superposent, certains vieux, d'autres de la veille. Mais ce soir-là, je ne tomberais pas, je ne vais pas choir devant sa rage, devant ce visage de dément qui trouve du plaisir en battant son seul gamin. Ce soir je ne vais pas me laisser faire, je rends les coups, il est surpris, et je libère toute la douleur accumulée depuis douze ans. Je revois sa silhouette rentrant dans ma chambre, tard, alors que ma mère dormait profondément, j'entends mes sanglots, je perçois son rire pervers, et je ressens ses mains, ses poings, sa colère en me voyant grandir, son désarroi face au décès de ma génitrice, ses phalanges qui abîment mon corps de gosse... Je tape, fort, je me suis entrainé, je lui fais mal, je le sens, j'entends ses os qui craquent, à cet instant je lui ressemble, je suis comme lui, je déploie toute ma colère, et j'y prends du plaisir, je prends un putain de plaisir à le tabasser, la vengeance a un goût merveilleux. (...) Il gît sur le sol, est-il mort ? J'en sais, je m'en fous, il peut bien crever sur ce parquet gelé que ça ne me ferait rien. Je fous dans un sac quelques affaires, rassemble des économies, vole celle de mon paternel et claque la porte. 

La soirée est terminée, les paris sont dans ma poche et ce connard se retrouve quelque part dans une rue adjacente, allongé contre le sol humide des nuits colombiennes, surement entrain de gémir sous la douleur. Je suis devenu ce genre de gars, celui qui aime frapper, qui aime se battre, pour le simple plaisir de le faire, je suis surtout devenu celui qui aime prendre des coups, j'en suis devenu dépendant, j'ai besoin de mon pesant de douleur, c'est ancré dans ma chair, la souffrance fait partie intégrante de mon être, elle m'est nécessaire, elle me permet de vivre. J'enfile ma veste en cuir et quitte l'établissement par la porte de derrière, prenant ma voiture pour me diriger vers le fight club. Le goût du sang dans ma bouche n'est pas encore assez fort, ce soir j'y vais pour me battre autant que pour jeter un coup d'œil à mes affaires. Les rues de la ville vibrent d'une hégémonie presque mystique, Bogota, à cette heure, résonne de ce monde dans lequel je suis tombé en arrivant en Colombie, elle brûle d'illégalité et de trafics, de meurtres et de vols, de dangers. Elle est cet univers à part, effrayant et fascinant à la fois. Je m'arrête à un feu rouge, un train passe devant moi, les souvenirs me reviennent.

On est allongé, Jasna et moi, non loin de la voie ferrée, à regarder un ciel gris chargé d'orage, condensé de toute la haine qui se déploie là-dehors, tout autour de nous, dans nos propres foyers qui n'en méritent même pas le nom. Cet endroit, c'était mon repère, comme une oasis de plénitude dans l'enfer ambiant, loin du ce chez-moi qui n'avait plus la saveur d'une maison depuis longtemps. Une bulle de liberté où rien ne compte, comme si l'univers tout entier avait enfin terminé de se préoccuper de moi, de se préoccuper de nous. Parce que ma cachette, mon paradis, découvert. Par une petite brune aux grands yeux chocolats, l'air perdu accroché au visage, avec la pâleur des enfants qui ont grandi trop vite.

en cours.



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