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 LENNON ❧ like a true nature's child, we were born to be wild.

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Lennon Meadow-Johns
Lennon Meadow-Johns
ADMINISTRATRICE
› BULLET WITH BUTTERFLY WINGS

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LENNON ❧  like a true nature's child, we were born to be wild. Empty
MessageSujet: LENNON ❧ like a true nature's child, we were born to be wild.   LENNON ❧  like a true nature's child, we were born to be wild. EmptyLun 7 Mai - 2:02





Lennon, ça sonne comme un air d'outre-atlantique, on croirait que je viens du bout du monde et pourtant, je suis née ici, il y a vingt-six ans, dans les bidonvilles de la capitale. Je détonne dans le paysage colombien, avec mes longs cheveux blonds, on se demande ce que je peux bien faire dans les rues de la Ciudad Bolivar, pourtant j'y suis chez moi, j'y côtoie le cartel de Medina et les autres enfants des rues. La Colombie, c'était la terre promise pour mes parents toxicos. Mon père a fini par mourir d'une overdose et ma génitrice a refait sa vie avec un colombien, agrandissant la famille, faisant de moi une grande-soeur responsable, bien trop jeune, bien trop tôt, puisque la fibre maternelle disons que ce n'était pas trop son truc. J'ai eu pas mal de petits boulots, fais un bon nombre de petits larcins pour aider à la survie de ma famille, je me suis aussi rendue compte en grandissant que la famille ne se finit pas avec le sang. Grâce à un ami, je me suis retrouvée derrière un volant dès l'âge de quinze ans, j'ai vite compris que c'était un moyen génial pour gagner de l'argent, avec le temps je suis devenue une excellente pilote de rue, j'en suis arrivée à faire des courses très spéciales pour le cartel de Medina; passer de la drogue à travers la ville. Je ne suis pas le genre de filles qu'on intimide et je n'hésite pas à utiliser mes poings, et j'ai un sale caractère. Je suis déterminée, voire bornée, insouciante, forte tête, cynique, je n'ai pas vraiment de sang-froid et suis sans doute un peu trop impulsive. En revanche, si je dois me reconnaître une qualité, j'ai un grand sens de la famille. /los bandoleros.
Pseudo Sevenways Prénom Laura Âge 19 Sexe (cours après Bobby) LENNON ❧  like a true nature's child, we were born to be wild. 1350027288 Pays Westeros Comment es-tu tombé(e) ici ? Je suis passée au delà du mur LENNON ❧  like a true nature's child, we were born to be wild. 3639274758 Et t'en penses quoi ? Il fait plus chaud ici en fait LENNON ❧  like a true nature's child, we were born to be wild. 1829040822 Présence Je suis comme un fantôme, je suis toujours dans l'coin même si tu me vois pas LENNON ❧  like a true nature's child, we were born to be wild. 1683801514 Avatar Ecrire ici




Dernière édition par Lennon Meadow-Johns le Mer 9 Mai - 19:13, édité 2 fois
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Lennon Meadow-Johns
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MessageSujet: Re: LENNON ❧ like a true nature's child, we were born to be wild.   LENNON ❧  like a true nature's child, we were born to be wild. EmptyLun 7 Mai - 2:02




you should realize legal and illegal has nothing to do with right and wrong
- Je pourrais mourir pour lui ! - Tu ne penses pas ce que tu dis ! - Oh tu crois ? Ne me demande rien concernant Aaron, ce que tu veux pour n'importe lequel des mecs de ce cartel, mais je préfère que tu me jettes en prison plutôt que d'le balancer. - Pourquoi ? Pourquoi tu te sacrifierais pour ce type ? C'est un trafiquant, un hors-la-loi... - Et moi aussi ! Tu devrais te mettre dans la tête que légal et illégal n'ont rien à faire avec ce qui est bon ou mauvais. Je me retourne vers Bobby, laissant tomber les bras le long de mon corps dans un haussement d'épaules. Comment est-ce que je peux lui faire comprendre ? Qu'ici c'est mon monde, cette vieille baraque aux murs branlants, avec des jours à toutes les fenêtres, construite avec des matériaux de récupération, c'est ma maison, que j'ai grandi dans l'illégalité, que pour moi c'est une partie intégrante de ma vie. Je voudrais lui faire comprendre, je voudrais qu'il voit que dans tout ce merdier y a plus de bon que ce qu'il pense. Aaron par exemple, c'est un mec bien dans le fond, c'est juste que comme moi, il est né dans un univers qui n'épargne pas l'innocence ni la vie des autres. Je ne cautionne pas le meurtre, lui non plus, il l'évite tant qu'il peut, trouve des chemins différents pour n'avoir à tuer personne. Mais surtout, Aaron, il m'a sauvée. Je me souviens de notre première rencontre, pas des plus agréables, puisque je lui ai envoyé mon poing dans la figure. Néanmoins, il m'a tirée la tête hors de l'eau, il m'a appris à conduire, c'est lui qui m'a lancée sur les pistes de courses, lui qui a toujours été là pour moi dans mes années de galère. C'est le seul à m'avoir tendu la main et je refuse de dire quoique ce soit à son sujet, ni à Bobby ni à personne. Je ne peux pas, personne dans ce quartier ne balancerait Aaron, pas seulement parce qu'il est respecté mais surtout parce qu'il est aimé. Je plonge mon regard dans celui de Bobby, ça à le don de me faire frissonner, pourquoi j'en sais rien mais je détourne les yeux vers mes affaires et bourre quelques vêtements ainsi qu'une arme dans un sac à dos. - N'y compte pas. - Tu préfères que je me fasse bêtement descendre parce que je suis une balance pour les flics ? Il baisse le bras qui barrait la porte et je me glisse à l'extérieur. - J'suis plus une gamine Bobby. que je lui lance en me retournant vers lui, un air amusé sur le visage.

UN AN PLUS TÔT
C'est la force de la vitesse, le shoot d'adrénaline, la sensation de pouvoir s'envoler, le bruit du moteur qui résonne dans l'habitacle. Ça vire, ça tourne, et le monde devient abstrait, tout est si rapide, comme si le temps avait délibérément décidé de s'arrêter là, d'abandonner sa course en nous laissant tout le loisir de déchirer ses aiguilles. Je pourrais gagner cette manche, mais ce soir ma mission est toute autre, je ne suis pas là pour remporter la victoire, je suis là pour faire un job. Je me détache soudainement du tracé et file à travers la ville, le long de la carrera septima. Un coup d'oeil dans le rétro viseur, personne ne me file. Je fais un tour pour m'assurer de ne pas être suivie. Le point de rendez-vous est à l'autre bout de Bogota, dans un vieil entrepôt. Je dois déposer ma cargaison et me dépêcher de quitter les lieux. Je pénètre dans une aire industrielle à l'abandon puis dans un bâtiment aux portes ouvertes. Les acheteurs sont là. Je descends de la voiture, souris face à leurs regards étonnés. Je ne me lasse pas de surprendre. Mais il y a quelque chose, l'air est tendu, les tremblements de la main des intermédiaires n'annoncent rien de bon, des coups d'oeil furtifs vers les hauteurs... merde, une descente de flics. Je me précipite pour remonter dans ma nissan mais le bruit caractéristique d'une arme pointée vers moi me fait m'arrêter net. - N'y pense même pas ! Je sens la froideur du canon dans ma nuque et je tente de maîtriser les soubresauts de ma respiration. - Ouvre le coffre. Je déglutis. Je suis dans de beaux draps ! Ça sent mauvais, très mauvais. Je m'avance jusqu'à l'arrière et pose ma main sur la carrosserie. - Ouvre ce putain de coffre ! Je tourne ma clé et dévoile le chargement, deux gros sacs de voyage remplis de sachets de cocaïne.

- Je n'savais pas ce qu'il y avait à l'arrière. dis-je sur un ton détaché, ponctué par un haussement d'épaules. - Je pensais juste rendre service à un ami. - NE TE FOUS PAS DE MOI JOHNS ! T'es dans un sacré merdier, y en avait pour des millions dans ces sacs et tu veux me faire croire que tu ne savais pas ce que tu transportais ? - Je ne veux rien vous faire croire puisque c'est la vérité. Il balance un dossier sur la table d'interrogatoire, mon nom est inscrit sur la couverture. Je détourne le regard, mords ma joue pour ne pas l'insulter de tous les noms espagnols ou anglais qui pourraient me passer par la tête, me retiens de lui envoyer son dossier en pleine tronche. - Tu veux que je te lise toutes tes infractions... - J'ai un casier juvénile, et alors ? Vous ne pouvez pas l'utiliser contre... Il frappe du poing sur la table. - Je vais te jeter en prison Johns, c'est tout ce que tu mérites. Et crois-moi les minettes dans ton genre derrière les barreaux ça ne fait pas long feu. Je serre les dents et les poings mais quand il commence à menacer de s'attaquer à chaque membre de ma famille, mon sang ne fait qu'un tour et mes phalanges vont s'écraser sur sa joue. Pourquoi il s'acharne contre moi ? Y en a des connards à coffrer dans cette ville et il s'en prend à moi, pour des conneries de gamine, pour des courses, pour du transport, et les assassins bordel, qu'il aille les attraper eux, qu'il me laisse partir. Il dégaine son arme mais la porte s'ouvre violemment et on le fait sortir. Je reconnais son supérieur, j'ai déjà eu à faire à lui. - Ce salaud a menacé ma famille ! Ils ont rien à voir avec ça, rien du tout ! - Calme-toi, n'aggrave pas ton cas. me dit-il avec une certaine bienveillance. Je le jauge quelques secondes avec curiosité, et reste immobile au milieu de la pièce. - J'ai une proposition à te faire. Qui te mettrait toi et ta famille à l'abri de toute poursuite. Alors qu'il énonce les termes de l'accord je commence à faire les cents pas. C'est risqué, terriblement risqué, et pourtant quand il me demande si je suis intéressée, j'acquiesce. Jouer les informatrices pour la police, je peux le faire, il suffit de choisir ce que je veux bien diffuser, il suffit de viser ailleurs que dans l'entourage d'Aaron, ce n'est pas grand chose, c'est frôler la mort, mais c'est ce qu'on fait tous les jours ici, si c'est le prix pour la liberté, si c'est le prix à payer pour écarter ma famille des barreaux d'une prison, je le ferais.

M'infiltrer, jouer les street-racers cherchant à faire un petit extra, ça ne devrait pas être trop difficile. Je suis de nouveau avec Bobby, et je crois que je m'inquiète pour lui, il s'approche de trop près des affaires du cartel de Medina. J'ai du demander à Aaron d'intervenir pour que ses hommes n'aient pas la mauvaise idée de le descendre. Il a accepté, mais quand il m'a posé des questions j'ai tout simplement été incapable de répondre. Des gens auxquels je tenais sont déjà morts dans cette pseudo-guerre que se livrent cartels, farc et police, mais je n'ai pas su quoi lui dire, peut-être parce que ça me semblait inconcevable qu'il puisse mourir, je ne peux simplement pas supporter cette idée. À l'usure, malgré les différences, je crois qu'une partie de moi c'est accrochée à lui, peut-être parce qu'il est l'un des rares à savoir que je joue sur les deux tableaux, je ne lui ai jamais caché qu'il y a des choses que je ne peux pas révéler, que je ne veux pas divulguer. Je ne sais pas, et je ne suis pas vraiment sûre de savoir. Je me gare devant la villa où Bobby doit venir me retrouver plus tard, quand l'accord sera passer. Mais tout ne se passe pas vraiment comme prévu. Quand il franchit le seuil de la porte, un bras fort m'encercle la poitrine alors que la lame glacée d'un couteau appuie sur la gorge. Il fait diversion, plutôt bien puisque le type qui me retient défait légèrement son emprise, assez pour que je reprenne mon souffle, et quand il lance son regard vers moi je sais que je dois faire quelque chose, maintenant. De toutes mes forces je vais loger mon coude dans ses côtes. Je sens le couteau couper la peau de mon cou, mais en surface, il m'a loupée alors je me dégage en vitesse avant qu'il ne reprenne totalement ses esprits. Des coups de feu, des gémissements, la douleur fulgurante qui déchire mon bras. Ma vue qui se trouble un instant sous le coup puis le silence, assourdissant. Le sang coule le long de mon bras et sur la main que j'ai placé sur la blessure. - Bobby ? que je lâche avec une inquiétude non feinte alors que la peur de l'avoir perdu s'empare soudainement de mes entrailles.


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