La Colombie est un pays situé au nord de l'Amérique du Sud. Elle est bordée par deux côtés à la fois par l'océan pacifique et par la mer des Caraïbes. La langue la plus parlée est l'espagnol. La diversité ethnique du pays est le résultat du mélange entre Amérindiens, colons espagnols et Africains. Chargée d'histoire, la Colombie est indépendante depuis le dix-neuvième siècle, les restes de l'époque coloniale se retrouvent essentiellement dans l'architecture. Depuis les années 1960, elle est en proie à un conflit armé entre des guerrillas marxistes et des forces paramilitaires se disant contre-insurrectionnelles. Malgré des efforts de paix, la lutte se poursuit entre les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) et l'ELN (Armée de libération nationale) et les forces gouvernementales. Le renforcement des forces armées colombiennes contraint ces groupes de guerrillas, diminués depuis le début des années 2000, à la mobilité. Ce sont de plus en plus les civils qui subissent les conséquences du conflit. Ces phénomènes de violences dirigées contre les civils prennent des formes extrêmement graves : massacres, assassinats ciblés, disparitions forcées, prises d'otages, violences sexuelles... Au cours des dernières années, divers scandales de coopération entre hommes politiques, groupes de narcotrafiquants et paramilitaires ont ébranlé le pays. Dans ce contexte, on assiste aussi à l'essor du narcotrafic et du crime organisé, la Colombie est le premier producteur mondial de cocaïne et celui connaissant le plus grand nombre d'enlèvements. Elle est classée comme l'un des pays les plus violents du monde.


La Colombie est le premier pays producteur de cocaïne et domine le marché mondial. Le narcotrafic désigne la production, le trafic et l'exportation de produits illicites. En plus de circuler sur le territoire colombien, les drogues sont pour leur grande majorité exportées à l'étranger et notamment aux Etats-Unis. Cette exportation se fait à la fois par voies marine et sous-marine, par voie aérienne, soit au moyen de petits avions allant de Colombie en Amérique centrale, soit avec des courriers humains - les mulas - empruntant les avions de ligne. Les cartels régissent ce milieu et doivent affronter les efforts de la police locale, soutenue par les Etats-Unis. Si les FARC et l'ELN s'en prennent de façon récurrente aux cartels, le narcotrafic est aussi pour eux une source de financement non négligeable.

Dans ce monde là il n'y a qu'une seule règle : ride or die. Si certains pilotes vivent de leurs victoires, beaucoup ont une vie en parallèle, qu'elle soit dans le domaine de la clandestinité ou non. Ces street-racers sont considérés comme des hors-la-loi et peuvent être arrêtés pour de nombreux motifs, y compris lorsqu'ils ne sont pas au volant de leur véhicule. Les courses sont généralement organisées le soir et pour le plus souvent dans les districts de Santafé et d'Usme. Pour participer à ces courses, il faut avoir sa propre voiture et surtout pouvoir déposer dès entrée de jeu une mise importante. Le monde des coureurs n'est pas considérable et la plupart des pilotes se connaissent, au moins de vue. Il y a tout un réseau derrière ces courses, beaucoup de conducteurs sont repérés pour tremper dans des activités encore plus risquées tel que le transport de marchandises illégales. Univers de paris et d'argent facile, régit à la fois par les cartels et des organisateurs peu scrupuleux, il n'est pas aisé de s'y faire une place sans un brin de talent et une bonne dose de courage, ou d'inconscience. Hormis le circuit fermé du Rodéo Drive, les races ont lieu en ville et principalement sur les artères importantes du centre des affaires de Santafé.

Le narcotrafic a généré beaucoup de violence, notamment entre les trafiquants eux-mêmes. Le cartel de Medina a d'ailleurs monté une véritable armée de sicarios, des tueurs à gages, recrutés parmi les populations les plus pauvres. De son côté, le cartel de Gacha enrôle des hommes politiques et des policiers. C'est dans les années 1990 que la guerre éclate entre les deux cartels principaux. La lutte contre les trafics a fait beaucoup de morts parmi les incorruptibles. Ces actions poussent le gouvernement à déclarer l'état d'urgence et à intensifier la lutte contre les narcotrafiquants, notamment au moyen de l'extradition. Cela a contribué à l'émergence d'un groupe appelé les « Extraditables », une organisation armée clandestine qui préfère une tombe en Colombie plutôt qu'une prison aux États-Unis et qui opère des assassinats de policiers, de juges, de journalistes et même de candidats aux élections présidentielles, ainsi que des attentats à l'explosif.

CARTEL DE GACHA
Le Cartel de Gacha, fondé par Ricardo Gacha dans les années 70, est une organisation mafieuse colombienne de trafiquants d'armes et de narcotrafiquants. À la différence d'autres cartels, celui-ci compte parmi ses membres plusieurs hommes d'affaires légitimes et entrepreneurs. Jusqu'à il y a quelques années uniquement spécialisé dans le trafic d'armes, il a profité d'une baisse dans la production du cartel de Medina - en lutte avec les FARC - pour se lancer dans le narcotrafic et s'implanter durablement sur le marché, déclarant par cette action la guerre à leur concurrent.

CARTEL DE MEDINA
Le cartel de Medina est un cartel consacré au trafic de cocaïne entre l'Amérique du Sud et les États-Unis. Il est composé en plusieurs branches, transport, commercialisation et production. Il s'est crée à la fin des quatre-vingt avec l'union de plusieurs petits groupes de trafiquants sous la houlette de Raùl Medina, dit « el padrino ». Le cartel de Medina est le plus grand réseau de narcotrafiquants de toute l'Amérique du Sud, et est suspecté d'avoir commandité des milliers d'assassinats de juges, politiciens, journalistes et autres. Il fournit la plus grande quantité de cocaïne à l'échelle mondiale. Ce cartel aide la population des bidonvilles de Bogota, recrute beaucoup de ses membres parmi ces populations défavorisées. Les trafiquants de drogues importent de la coca du Pérou, et de Bolivie, avant de la transformer en cocaïne. La production est réalisée pour sa plus grande partie dans la jungle au Sud de la Colombie et est transportée grâce à des pistes clandestines vers des zones d’embarquement dans d’autres zones du pays.

CARTEL DE CASTANO
Ancien membre haut placé dans le cartel de Gacha, Marcello Castano s'est extrait du clan au début des affrontements avec le cartel de Medina, préférant éviter les conflits sanglants et embrigadant des centaines de membres et un épais carnet de contact. Si le cartel touche à la drogue et à l'armement il se tient en retrait des deux autres groupes et se concentre davantage sur les casinos clandestins et la prostitution.