Austin ou l’art de s’attirer des ennuis. Je suis un exemple dans ce contexte. Je ne suis pas fichu de rester réglo. J’y peux rien, tant que je gagne, je continue et à force de plumer, je fini par donner des envies de meurtres à des gens. Je ne le fais pas exprès, je vous assure. A la base, ma vie est simple comme bonjour. Mon père gérait un casino et était riche à millions. Ma mère était hôtesse dan ce même casino, et moi j’ai grandi dans cet univers. Première fois que j’ai eu mon argent de poche, mon père m’a emmené au poker, et depuis, il m’a toujours emmené. Avant, en couche culotte il m’arrivait de venir, quand ma mère m’avait confié à lui. Ma vie, c’était le jeu, la flambe.. Et puis le drame de ma vie, c’est presque dôle, quand on y songe. Mon père avait trop tiré sur la corde, bien trop, et on a fini par lui faire comprendre que s’il continuait, ce serait ma mère et moi qui trinquerions. Mon père n’avait pas froid aux yeux, il leur a dit merde. Il s’est retrouvé six pied sous terre deux jours après. Tout m’était léguée, ma mère est devenu l’ombre d’elle-même et a commencé à sombrer, moi je savais plus quoi foutre, et le seul mentor que j’avais jamais eu était mort. J’avais seize ans et pas l’ombre d’une idée pour gérer les casinos de mon père.. J’eus le bras droit de mon père comme tueur, et puis, à mes vingt ans, j’ai tout repris. J’ai commencé à recadre un peu tout, toujours aidé du bras droit. Il m’enseigna tout de ce qu’il fallait faire, mais je continuais à jouer, bien trop.. Là où les jeunes font des études, moi je ne faisais que jouer, jeux d’argent.. J’avais eu un précepteur toute mon enfance, et il se trouvait que j’avais une intelligence hors norme.. J’archivais tout, je comprenais vite, trop vite.. Je n’aurais pas suivi en cours, je me serais fait chier. J’ai fini par obtenir mon diplôme par correspondance et jme suis lancé, mais des joueurs d’un cartel dont j’ignorais tout avaient juré ma perte. Quand un de mes casinos a explosé, j’ai compris. J’ai filé plus vite que l’éclair. Comment je suis arrivé à Bogota ? Trop sou pour m’en souvenir, mais restes que j’y ai trouvé la perle rare, celle qui fait de ma vie un rêve éveillé. Manque de bol, c’est aussi la fille du mec qui veut ma peau. Pourtant, elle aussi ressent ce que je ressens pour elle, ce que moi, je n’avouerai jamais. La perdre serait pire que la mort, et pourtant elle ne doit savoir à quel point elle coule dans mes veines. Elle n’était pas douée, elle avait un sacré souci, et pourtant, je ne vois qu’elle. C’est aussi vers ce moment là que j’ai rencontré Rox. Une fille n’ayant pas froid aux yeux.. Sans elle, je serais perdu. Elle est toujours là, n’importe quand, elle a un sourire inimitable, un humour décapant et surtout, je sais, que malgré à quel point je peux être insupportable, elle est pire. Elle sait ce que j’éprouve pour ma belle, elle me soutient. Elle ce sont pour d’autres raisons qu’elle oublie de dire à Alejandro ce qu’elle aime chez lui.. Sans doute son caractère aimable.. Elle est plutôt bizarre avec moi, différente de la conduite qu’elle a avec d’autres. A part le fait qu’elle adore quand jme bat, elle en redemande.. Avant ma belle, on s’amusait de temps à autre, depuis, on a stoppé, mais les insinuations vont bon train.. Il ya deux mois j’ai reçu des menaces, ils savent qui je suis, mais comme Andrea est accro, ils ne me toucheront pas, pourtant, ils en crèvent d’envie. Elle ignore qui veut ma mort, et qu’en la fréquentant, je risque le pire, mais plus je m’éloigne, et plus elle me manque, elle fait partie de moi et pourtant elle ne le saura jamais.. Parfois j’ai juste peur qu’on finisse par s’attaquer à Rox aussi..